Après l'introduction avec les autres élèves au travail, la vie nocturne animée de Lille a fait l'objet d'une discussion. Tout le monde était d'accord pour dire qu'il y avait une rue particulière que nous devions absolument visiter. Cette rue s'appelle la rue solférino. Un quartier étudiant dynamique avec presque exclusivement des bars. Apparemment, il est d'usage que les étudiants francophones atteignent leur apogée plus tôt. Par exemple, immédiatement après les heures de classe, ils vont au pub.
Ce n'est pas tout, bien sûr. Ils se mangent à peine, ils tirent leur énergie de l'alcool. Ils commencent vers 17 heures et se terminent vers 2 heures du matin. Cela semble irréel, mais c'est bien la réalité. Je pensais que les étudiants gantois buvaient beaucoup, mais ce n'est rien comparé aux étudiants lillois !
L'avantage est que les francophones sont très ouverts. Lorsque nous étions assis sur la terrasse, Camille et moi avons été approchés plusieurs fois. On a donc deux amies. Les francophones sont des locuteurs agréables à écouter. Ils sont aussi très instructifs. Ils nous enseignent non seulement le côté commercial du français, mais aussi le français parlé parmi eux. C'est deux fois plus intéressant. Même si ce n'est pas si facile de leur parler après quelques verres de bière ! Quand on commande une bière en France, on donne un demi-litre à l'office. Camille et moi, on s'est effrayés un moment, hoho kroket !